1983
Le 8 janvier, 'Caroline live' est classé n°90 dans les Charts anglais pour ce qui sera sa dernière semaine. C'est pourtant un excellent succès pour un EP live, le deuxième du Quo. Ses neuf semaines de présence sont là pour le prouver. En ce début d'année 1983, chacun cherche à se ressourcer. Que gardera t-on en mémoire lorsqu'on évoquera le vingtième anniversaire du groupe ? Le départ de John Coghlan ! Il y a mieux comme souvenir. L' album '1+9+8+2' ? C'est loin d'être l'un des meilleurs. La tournée célébrant l'anniversaire ? Scéniquement, le groupe a perdu de sa puissance. Le départ de John Coghlan a laissé des séquelles et la forte camaraderie qui régnait au sein du groupe est maintenant terminée, même si Parfitt et Rossi ont décidé de laisser de côté leur mésentente, la plupart du temps, mais de manière superficielle. Lancaster se trouve isolé face à Rossi et Parfitt lesquels n'ont plus cette complicité unique. Parfitt est plongé dans la cocaïne et l'alcool. Il ne fait aucun effort pour sortir le groupe de la médiocrité dans laquelle il s'est engagée et ne parvient pas à résoudre les problèmes entre Lancaster et Rossi. Il a surtout perdu son inspiration de compositeur. Rossi, lui, est beaucoup moins intéressé par le groupe. Il commence sérieusement à penser à se lancer dans une carrière solo. Bown et Kircher laissent passer l'orage. De toute façon, leur avis ne compte guère, ils ne possèdent aucun droit sur le nom ! L'ambiance exécrable qui règne ne permet pas à Status Quo de mettre sur pied une tournée. Le fait de tourner n'est même pas envisagé, les trois membres principaux (Rossi, Parfitt et Lancaster) sentant bien qu'une tournée ne serait qu'une mascarade et rien que le fait de savoir qu'ils vont bientôt se retrouver en studio ne les enchantent pas du tout. Le groupe ne se produira nulle part, cette année. Personne n'est dupe, ce n'est pas à cause, comme pour 1980, de drames familiaux ou de problèmes de santé. 'Nous avons passé de grands moments de fortes rigolades quand nous fumions simplement mais la cocaïne est arrivée et ça a tout foutu en l'air. Chacun allait dans des directions opposées. Francis et Alan se brouillaient constamment. Je n'oublierais jamais cette phrase d'Alan, au moment de faire 'Marguerita time' : Je ne pourrais jamais jouer çà à ma famille'. confie Parfitt. Pourtant, les musiciens se retrouvent, de manière informelle, à la fin du mois de janvier, pour une semaine, chez Rick Parfitt. Le but de cette réunion est d'élaborer les plans pour le futur album et de passer en revue les titres composés par chacun. Le superbe studio 24 pistes et la cave de Parfitt sont ainsi mis à contribution. La semaine suivante, le groupe est en studio pour répéter les morceaux prévus figurer sur le prochain album puis retourne, pour une semaine, chez Parfitt pour fignoler le tout. Quatorze morceaux, tous moins bons les uns que les autres, sont dans les valises du groupe, ceci devant permettre de réaliser la future galette. Les travaux de compositeurs sont maintenant bel et bien définis, d'un côté, Parfitt-Bown, de l'autre, Rossi-Frost et enfin Lancaster aidé d'amis divers signifiant bien la fin de l'esprit de groupe. Plusieurs démos sont , néanmoins, mises en boîte.
Status Quo choisit d'enregistrer son prochain album au Caraïbes et le groupe s'envole pour ces superbes îles, le 8 février. Après huit heures de vol, les musiciens débarquent à Antigua, destination directe depuis Londres puis prennent un vol privé pour Montserrat. Colin Johnson n'approuve pas cette décision émanant du groupe. 'Mon opinion était claire. Enregistrer là-bas coûtait beaucoup trop cher mais ils ont insisté pour y aller' précise t-il. Est-ce dans un soucis d'économie que le groupe décide, après quelques discussions, de se passer d'un producteur extérieur alors que la présence d'un médiateur se serait avéré utile dans cette période de trouble ? Car, c'est bien une formation déchirée qui se retrouve à Montserrat, île paradisiaque, pour enregistrer le nouvel album. Pourquoi Montserrat, le lieu peut paraître étonnant. Rick Parfitt nous livre la réponse : 'L'idée de départ était d'aller quelque part où nous pourrions enregistrer et profiter d'un superbe lieu. Le problème résidait dans le fait que ce lieu était trop beau et c'est le travail qui en a souffert.' Francis Rossi résume la situation de la manière suivante. 'Montserrat ? Superbe lieu, des barmens fantastiques mais ce n'était absolument pas sain pour Status Quo. T'étais assis, en fin de journée, à siroter une margarita en pensant 'C'est ça le business' et tu es complètement heureux. Ces cocktails, jamais, je ne les oublierais.' Alan Lancaster partage l'avis de ses camarades, en mentionnant tout de même, que c'est certainement l'album le plus cher enregistré par le groupe. 'Nous sommes rapidement tombés dans un véritable océan d'apathie. C'est la plus grosse erreur que Status Quo ait jamais faite'. On retrouve là, les sages propos de l'homme d'affaire le plus aiguisé de la formation.Les plus grands dont Police et Elton John ont enregistré ici. Status Quo, alors, en pleine crise, peut se revigorer, ici, en sortant un album de qualité. C'est dans ce cadre exotique que les musiciens espèrent se ressouder. Le studio « Air studio », appartenant à George Martin, l'ex-producteur des Beatles, est loué pour huit semaines, ce laps de temps devant suffire à produire le nouvel album. Deux jours après leur arrivée, les musiciens se mettent à la tâche mais petit à petit, les esprits ne sont plus au travail. Les premiers travaux consistent à mettre en boîte les parties instrumentales. Les cinq artistes flânent et flânent encore, profitant au maximum des faveurs exotiques de cette île des Caraïbes. Francis Rossi admet qu'il a dû battre le record du monde de consommation de margueritas alors que Parfitt et Bown restent introuvables pendant quelques jours, ces derniers disparaissant pour goûter à une marque locale de tabac exotique. Pourtant, l'entente ne semble pas au beau fixe. 'Nous nous sommes rendus à Montserrat comme un groupe et puis, petit à petit, nous nous sommes à nouveau déchirés. La drogue y était pour quelque chose. Et puis, pour la première fois, la complicité entre Francis et moi avait disparu' se souvient Rick. 'Certains problèmes ont commencé quand j'ai commencé à chanter certains singles, en 1976, car les vocaux étaient surtout partagés entre Francis et Alan mais, il ne faut pas oublier que si j'ai été engagé en 1967, c'était pour augmenter les vocaux du groupe.' renchérit-il. Rossi, Parfitt et Lancaster, les trois leaders du groupe, ne se supportent pas dans l'espace confiné que représente un studio. De plus, chacun sait que les morceaux composés ne sont pas très bons. Souvent, après quelques mesures et quelques notes sommairement jouées, chacun ressent le besoin de sortir, de s'oxygéner, de se délivrer de l'emprise et de la présence de l'autre. Le groupe est au bout du rouleau et enregistrer en studio devient une vraie chape de plomb. Même, pendant les années de gloire, Status Quo n'a jamais été un véritable adepte du travail en studio, chacun y consacrait un minimum de temps. Malheureusement, en cette année 1983, cette tache leur est même devenue insupportable ! Déjà les uns sur les autres en studio, les cinq membres logent dans le minuscule hôtel appartenant au studio. L'hôtel n'a que six chambres et le groupe se sent, très rapidement, serré.
Conséquence de tout ça : Durant ces deux mois, à cause de cette forte mésentente musicale et de l'attirance des lieux, peu de morceaux sont enregistrés et de retour en Angleterre, devant le mécontentement de Phonogram, le groupe doit mettre les bouchées doubles pour produire l'album, dans un studio londonien, cette fois. Francis Rossi se contente de déclarer qu'ils reviennent avec les meilleures photos que le groupe n'ait jamais faites. Afin de sauver une situation critique, il est décidé d'incorporer dans l'album, deux morceaux non prévus, 'Win or lose' que Rossi et Frost avaient composé en 1978, et une reprise 'A mess of blues' de Doc Pomus et Mort Schuman. Il faut bien admettre que cet album a été enregistré plus pour des raisons contractuelles que pour des raisons musicales. Les morceaux sont variés et chacun a apporté sa pierre à l'édifice. Pourtant, ils ne font pas l'unanimité au sein du groupe surtout pour Alan Lancaster qui sera très mécontent de la tournure franchement commerciale que prendront les choses avec "Marguerita time". 'Alan détestait ce titre, il a balancé à Francis, un jour, eh ! je suis un rocker, je ne veux pas perdre la face devant ma famille et mes amis en jouant cette merde !' avoue Parfitt. Rick n'est pas hostile à mettre en boîte ce titre. Comme Francis, il admet qu'élargir le répertoire peut être bon pour Status Quo. 'Nous avons eu le même succès pendant plus de dix ans et si nous voulions faire quelque chose de différent, pourquoi pas des ballades ?' confie t-il. A contre cœur, Alan assure les parties de basse mais de manière très soft, exactement comme le voulait Rossi. Lancaster veut continuer à enregistrer des morceaux boogie comme ceux qui ont révélé Status Quo au début des années 70. Pourtant, Lancaster se défend : "Bien sûr, il m'arrivait, comme les autres membres du groupe, d'être contre l'enregistrement de certains morceaux. Je ne voulais pas faire "Marguerita time" mais contre l'avis de tout le monde. Alors j'ai dit : O.K, bossons-le et faisons-le. Francis a dit que j'avais essayé d'arrêter çà mais c'est faux." . C'est pourtant une de ses compositions qui est choisie comme premier single. Il s'agit du titre 'Ol Ragblues'. La version originale fut chantée par moi. J'ai écrit ce titre en faisant référence au groupe, il suffit d'écouter les paroles' affirme Lancaster. A son tour, c'est Parfitt qui se montre réticent à l'idée de produire ce titre. 'Je n'aimais pas ce titre contrairement à tous les autres. Alors, je leur ai dit : 'J'espère que vous me prouverez que j'avais tort...et ils l'ont fait.' Pour la petite histoire, le studio Air Studios fermera après le passage de l'ouragan Hugo, en 1989.
Pour le moment, l'heure est aux compilations et aux rééditions. En avril, 'From the makers of' est réédité tandis que le mois suivant, la compagnie Old Gold édite un 45 tours jumelant 'Pictures of matchstick men' et 'Down the dustpipe'. Dans le même temps, on peut trouver dans les bacs anglais, le premier CD de Status Quo, c'est l'album '1+9+8+2' réédité pour l'occasion. En ce mois de mai bien chargé, Vertigo décide de rééditer 'Piledriver' et 'Hello' en format vinyl et cassette.En juin, paraît la compilation"To be or not to be" contenant des titres enregistrés de 1973 à 1979. Les morceaux ont été choisis par Rossi et Parfitt, juste avant leur départ pour Montserrat. On y retrouve notamment les titres 'Lonely night', 'Hard ride' et 'All through the night' jamais publiés sur album. En juillet, Pye continue son forcing en éditant "Works"alors que août apporte la réédition de 'Quo' et 'On the level' également en format vinyl et cassette. Dans l'univers de Status Quo, il est de coutume d'épauler la sortie d'un album par une tournée. Certes, l'absence de tournée, en 1980, n'a pas empêché 'Just supposin' d'enregistrer des ventes colossales mais là, Quo ne peut compter sur la locomotive qu'avaient représenté les ventes du single 'What you're proposing'. Donc, tous les fans attendent l'annonce d'une tournée d'autant plus que le groupe n'a plus foulé les routes depuis le 21 août 1982 et le festival de Donington. Seulement, voilà, en ce moment, la donne est toute autre. Tout d'abord, tout le monde dans l'entourage du Quo et le groupe, lui-même, ont conscience de la médiocrité de l'album. Comment entreprendre une tournée promotionnelle sans pouvoir intégrer un nouveau morceau dans la set-list ? De son côté, Rossi s'occupe, en compagnie de Bernie Frost, de la production de l'album 'Shampoo Haircut And Shave' de Mickey Jupp, s'y implique complètement et y trouve un plaisir certain! Il ne veut pas replonger dans le monde morose de Status Quo. Rick Parfitt, lui, s'adonne, complètement à l'une de ses grandes passions : le billard. Il vient de se lier d'amitié avec Alex Higgins, ni plus ni moins que le champion du monde de l'époque. Alan Lancaster, de son côté, coule des jours paisibles avec sa famille en Australie, câline sa femme enceinte et les difficiles sessions de l'album ne lui donnent pas avis de se frotter à nouveau à Rossi, en tous cas, pas tout de suite ! Mais, les fans attendent le premier single extrait des séances de Montserrat. Le titre est largement promotionné par le groupe en Angleterre, Allemagne et Pays-Bas, par de fréquents passages télés. "Ol Rag Blues" entre dans les Charts, le 10 septembre, à la 24ième place. La semaine suivante, il gravite à la 11ième place avant de culminer à la 9ième place, le 24. Deux versions sont mises en boite, une interprétée par Lancaster et l'autre, plus commerciale, interprétée par Rossi. Finalement, c'est la version chantée par Rossi qui est retenue par Phonogram ce qui attriste profondémment Lancaster. Un autre problème surgit pendant les séances d'enregistrement de l'album. Il concerne le titre 'Too close to the ground' composé par Rick. 'J'avais écrit ce titre et je pensais le chanter. Finalement, c'est Francis qui l'a interprété. J'en ai été affligé. Je me souviens avoir pensé : Il chante mon titre, laisse-le faire et je suis resté à l'extérieur du studio. Je ne pouvais plus supporter toute cette pression et je me demandais comment les choses avaient pu tourner si mal entre nous.'
Alors que Status Quo sponsorise, pour 200 £, un pingouin du zoo Regent de Londres et, une nouvelle fois, une marque de jean, le 29 octobre, 'Ol rag blues' entame sa huitième et dernière semaine de présence dans les Charts à la 61ième place. Une semaine plus tard, le 5 novembre, le second single intitulé "A mess of blues", une reprise d'Elvis Presley, entre pour 6 semaines dans le Top singles où il atteindra la 15ième place. Le lendemain, 'Ol Rag blues' entre dans le top 20 suisse à la 24ième place. Ses cinq semaines de présence le verront arriver à la 17ième place, le 13. Il est, également, classé n°21 aux Pays-Bas et n°47 en Allemagne. L'album "Back to back" sort, finalement, le 25 novembre. Moyennement accueilli par la critique, il entre dans les Charts, le 3 décembre, pour une durée de 22 semaines, atteignant une belle 9ième place. C'est pourtant, sentiment confirmé par les fans du monde entier, le plus mauvais album concocté par Status Quo depuis 1972. Il n'y a aucune âme, confirmation d'un groupe bel et bien en crise. Pourtant, l'album aura eu droit à une gestation de neuf mois faisant de lui l'album qui a mis le plus de temps à être élaboré. Malheureusement, ce n'est pas à cause d'une qualité exceptionnelle, loin s'en faut ! C'est, pourtant, au vu des chiffres de ventes, avec la satisfaction du devoir accompli que Lancaster, en Australie déclare au reste du groupe qu'il est dans l'impossibilité de participer à la promotion du groupe en fin d'année, sa femme devant donner naissance à leur second enfant. Phonogram pense, un moment, éditer en simple, 'Too close to the ground' avec comme face B, une composition de Rossi et de Frost, 'I wonder why'. Le groupe s'y oppose avec en tête Alan Lancaster suivi, pour cette fois, par les autres. Finalement, le projet est annulé pour laisser place à un autre single qui dévoilera vraiment les désaccords au sein du groupe. Brian Shepperd, de son côté, est persuadé que 'Marguerita times', titre aux accents folkloriques et festifs, peut réaliser une bonne percée dans les Charts, aux abords des fêtes de fin d'année comme le confirme Francis Rossi : 'Brian fut inflexible sur le fait que nous devions absolument sortir 'Marguerita times' en single à temps pour Noël. Il nous prédisait un gros hit si nous le faisions. Je fus surpris, ça ne m'avait pas frappé jusque là mais plus j'y pensais plus je rejoignais le point de vue de Shepperd.
Le 2 décembre voit, donc, la sortie du contesté "Marguerita time". Alan a déjà refusé de participer au clip vidéo tourné pourtant, en deux jours, à l'hôtel Sheraton de Heathrow pour être le plus proche possible de l'aéroport. Le management a indiqué que ce lieu a été choisi exprès pour lui, pour lui faciliter son arrivée et son départ mais l'inflexible bassiste ne fléchira pas. Peu importe, Status Quo décide de promouvoir par des passages télés sans Lancaster, à l'insu de ce dernier. Pourtant, le 15 décembre, il participe à Top of the Pops et interprète le titre qu'il dénigre tant. Son attitude prouve qu'il est, réellement, hostile à cette chanson. Son attitude désinvolte, peu souriant, contraste avec celles de Rossi et Parfitt, qui, eux, s'en donnent à cœur joie. Au moment de l'enregistrement de cette émission, 'Marguerita time' est n°25 et, dans la pensée d'Alan, le titre ne va pas monter plus haut, c'est sûr ! Comment cette mièvreriepourrait-elle encore grimper ? Alan se trompe gravement et c'est dans cet état d'esprit qu'il retourne en Australie. Il s'est forcé, a fait son travail promotionnel, on peut tourner la page ! Mais le groupe continuera de le jouer sans lui. Dès qu'il a connaissance de ces activités, le bassiste décide de provoquer une injonction pour empêcher Status Quo de se produire sans lui. Inutile de préciser que cette action ne fait qu'aggraver les relations déjà tendues au sein du groupe. 'Il n'y avait plus de communications entre nous.' estime Rick. Colin Johnson, lui, de son côté, estimaient que les travaux de promotion étaient primordiaux même si le groupe ne pouvait compter sur la participation de son bassiste. 'Tu ne peux pas traverser les années sans disputes ni querelles et certainement pas dans le monde du business. Nous pouvions nous battre comme chiens et chats et paraître souriant' précise Francis. Le dernier single de l'année, promotion aidant, entre, pourtant dans les Charts le 10 décembre, à la 36 ième place, pour une période de 11 semaines. A la fin de l'année, à Top of the Pops, Status Quo interprète, à nouveau, ce titre avec Jimmy Lea de Slade en lieu et place de Lancaster en même temps que Parfitt, aidé ou non par l'alcool, s'affale sur la batterie de Kircher. Le lendemain de Noël, 'Marguerita time' entre dans le top 10 à la 5ième place. Pendant ce temps, c'est 'Blue for you' qui est ressorti en vinyl et cassette. Pourtant, à la fin de l'année, Francis Rossi songe sérieusement à racrocher. Il estime avoir gagné suffisamment d'argent. Sa vie au sein de Status Quo lui semble insupportable.'Pour la premère fois depuis 1968, je commençais à penser sérieusement à m'arrêter. J'en avais parlé une fois ou deux avec Rick. Il semblait qu'excepté Andy et Pete, aucun de nous n'était satisfait de son sort'. Il annonce bientôt aux autres son intention de ne plus tourner. Il avouera, plus tard, que secrètement, il ne voulait plus enregistrer non plus.
Les passages télés
05.05.1983. Top of the Pops (Angleterre) 'Pictures of matchstick men'
21.06.1983. La nuit du Rock (France) 'Rocking all over the world'
05.09.1983. Veronica countdown show (Pays-Bas) 'Ol rag blues'
08.09.1983. Top of the Pops (Angleterre) 'Ol rag blues'
08.09.1983. Musikladen (Allemagne) 'Ol rag blues'
08.09.1983. Nowas (Allemagne) 'Ol rag blues' et 'Rocking all over the world'
22.09.1983. Top of the Pops (Angleterre) 'Ol rag blues'
04.10.1983. Formel Eins (Allemagne) 'Ol rag blues'
1983. Vinyl (Allemagne) 'Ol rag blues'
03.11.1983. Top of the Pops (Angleterre) 'A mess of blues'
19.11.1983. Saturday Superstore (Angleterre) 'A mess of blues'
13.12.1983. Razzamatazz (Angleterre)
15.12.1983. Top of the Pops (Angleterre) 'Marguerita time'